Trouver son prochain défi grâce à une firme de recrutement TI

Dans le secteur des TI, le recrutement passe bien souvent par une agence, qui agit comme intermédiaire entre le candidat et l’entreprise. Comment travailler avec une agence de recrutement ?

Si Albert ne met pas son profil LinkedIn à jour, c’est qu’il ne veut pas se faire bombarder de messages de la part de recruteurs pendant qu’il termine un mandat obtenu par une autre agence de recrutement TI.

Car c’est habituellement sur LinkedIn que ça commence. « Un recruteur nous contacte pour nous proposer un mandat. Il y a une première rencontre, pour vérifier si on correspond au profil recherché. Ils ne veulent pas envoyer un clown chez leur client ! » Parfois, une séance de coaching avant l’entrevue chez le client a lieu. « Les agences savent ce que les clients recherchent, alors ils nous briefent là-dessus. »

Travailler par projet

Depuis qu’il est programmeur, Albert a toujours travaillé en agence. « J’ai d’abord été salarié. On nous envoie chez un client pour travailler sur un projet. Puis, entre les mandats, on travaille sur des projets à l’interne. C’est cette dernière partie qui m’intéressait moins. »

Il travaille désormais à son compte, depuis deux ans : « Avant d’envoyer ma candidature à un client, la firme de recrutement TI me fait signer une clause d’exclusivité pour signaler qu’elle me représente sur ce mandat. Si ça fonctionne avec le client, on signe un contrat en bonne et due forme. »

Les mandats peuvent s’échelonner sur 1 à 2 ans. Pendant cette période, Albert reçoit son salaire de l’agence. Il passe ensuite au prochain mandat, souvent avec une nouvelle agence. « Une fois, c’est une agence de Vancouver qui m’a contacté. C’était pour un mandat à Montréal. Tout le processus s’est fait par téléphone. J’étais assez surpris. »

Gérer les attentes

Albert préfère travailler avec des agences qui facturent des frais additionnels à leurs clients, équivalant à 12 % de son salaire environ. D’autres firmes soumettent plutôt des tarifs majorés de 15 à 20 % du salaire, ce qui place les professionnels dans une position délicate.

« Ça joue sur les attentes du client, explique-t-il. Si l’agence facture un montant exorbitant, le client s’attend à voir débarquer une super star qui va régler tous les problèmes en une journée ! »

Depuis qu’il en a pris conscience, le programmeur s’informe des conditions contractuelles avant d’accepter un mandat. « Je sais ainsi dans quoi je m’embarque. » Il arrive ainsi à créer les conditions idéales pour aller de défi en défi, grâce aux firmes de recrutement.

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