Comment réagir à un congédiement ?

Une économie en berne, des résultats moins satisfaisants qu’espérés, une collaboration qui ne se passe pas comme prévu… Les causes d’un congédiement sont diverses, mais quelles qu’elles soient, elles ne rendent pas la situation plus facile. Découvrez comment réagir et rebondir après ce moment fatidique où votre gestionnaire vous annonce que l’organisation va se passer de vos services.

Faites-vous accompagner

Dans l’idéal, la séparation se passe bien et vous n’avez pas à craindre de mauvaises intentions de la part de votre employeur. Malheureusement, tout n’est pas toujours aussi rose. Si vous estimez être congédié pour des motifs non valables ou que vous pensez être privés de certains de vos droits, n’hésitez pas à vous tourner vers un avocat pour une aide juridique, il pourra jeter un coup d’œil aux termes du contrat et vous conseiller.

Analysez les causes

Le but : éviter de vous retrouver dans la même situation lorsque vous aurez retrouvé un emploi. Pourquoi vous a-t-on dit au revoir ? S’agissait-il d’un problème de performance, d’intégration, d’attitude, ou tout simplement de raisons économiques ? Y a-t-il quelque chose que vous devriez faire à votre prochain emploi pour le conserver ? Au cours de l’entretien de congédiement, vous pouvez demander des explications aux participants.

Faites votre deuil

La sensation de perte et de vide après un congédiement peut être difficile à surmonter, mais n’essayez pas de l’ignorer. Vous devez admettre son existence et la gérer. Il est tout à fait normal de vous sentir déprimé, en particulier si vous occupiez ce poste depuis de nombreuses années et considériez vos collègues, voire vos supérieurs, comme des amis.

Parlez-en…

Cela fait partie du processus de deuil : parlez avec votre entourage afin de vous décharger un peu du fardeau. N’hésitez pas à leur dire ce que vous ressentez, quels sont vos doutes pour la suite, et à écouter leurs conseils. En effet, grâce à leur recul, ils verront peut-être des aspects positifs ou des solutions auxquels vous n’auriez pas pensé, trop préoccupé.

… Mais faites attention à ce que vous dites

Ne dites pas non plus n’importe quoi, en particulier si vous en discutez avec vos anciens collègues. Pas question par exemple de tout mettre sur le dos de votre ex-employeur et de l’insulter, la rumeur risquerait de circuler et de vous fermer des portes à l’avenir.

Saisissez l’opportunité

La situation est difficile, mais elle peut aussi être porteuse de possibilités. Y a-t-il des choses que vous avez toujours voulu faire sans en prendre le temps, par exemple vous perfectionner sur une compétence en particulier, faire du bénévolat, ou envisager une reconversion ?

Prenez du temps pour vous

Si vous pouvez vous le permettre, ne vous lancez pas tête baissée dans un nouvel emploi, essayez de prendre quelques semaines pour vous recentrer sur vous, vos envies, et qui vous êtes en-dehors de votre travail. Il est aisé de se perdre dans sa valeur professionnelle et d’en oublier que l’on a des centres d’intérêt et des qualités hors du bureau. Un peu comme après une rupture sentimentale, réapprenez à vous connaître en tant qu’individu.

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